La transmission du savoir Comment arriver à partager le savoir accumulé
au fil de notre existence ? La question paraît
simple de prime abord mais renferme de nombreuses variables.
Il est clair que l'on ne peut tout connaître,
la masse d'informations étant devenue trop importante. Certes, il y a les moyens traditionels de partage du
savoir: livres, magazines, encyclopédies. De
nos jours, nous avons accès à des outils
beaucoup plus performants mais ayant tout de même
leurs limites: sites internets, cd-roms, bases de données,
cassettes audio, vidéo-cassettes. Nous sommes passés de l'âge où
la connaissance était ésotérique
(cachée, secrète), à une époque
où nous sommes littéralement noyés
sous une masse d'informations inutiles (exotérique).
Comment faire pour apprendre et développer ses
connaissances d'une façon rapide et dynamique
sans avoir recourt à la lecture longue et fastidieuse
d'un livre ? Comment faire pour aller au coeur d'un
sujet donné sans se perdre dans des dédales
labyrinthiques et l'exploration de son repère
(l'internet)? La technique que je propose ici, quoique plus humaine
et plus traditionnelle que les moyens ci-haut mentionnés,
nous ramène à une époque pas si
lointaine où la transmission du savoir se faisait
par le biais du bouche à oreille. Cette nostalgique
époque, je ne la propose pas comme modèle
pour l'éducation pour des raisons évidentes.
Je proposerais plutôt une technique moderne d'enseignement
oral sous forme d'ateliers pratiques dispensés
par des formateurs improvisés. Chacun de nous possède un masse énorme
de connaissances qui ne demande qu'à être
partagée. Pour s'en convaincre, il suffit de
dresser sur une feuille, la liste de tous les sujets
sur lesquels on se considère comme suffisamment
bien renseignés pour pouvoir les enseigner. Certes, regarder une vidéo-cassette ou lire
un livre peut vous expliquer la base de la connaissance.
C'est un moyen intéressant de se familiariser
avec les grandes lignes de la matière étudiée.
Mais que faire, une fois arrivé sur le terrain,
si le sujet étudié se trouve être
différent du modèle expliqué? Et
que faire si vous avez des questions à poser
après avoir écouté la vidéo-
cassette ou après avoir lu le manuel en question
? Le formateur n'étant pas présent pour
vous dispenser ses conseils et recommandations, vous
êtes obligé d'apprendre sur le tas et de
tâtonner à l'aveuglette recréant
ainsi les erreurs possibles dues à l'inexpérience. La salle de cours Comment organiser son cours ? S'enregistrer sur une cassette audio ou sur mini-disque
est un moyen très efficace de conserver les archives
des cours donnés et permet aux étudiants
de pouvoir se repérer si le besoin s'en fait
sentir. L'avantage du mini-disque permet de mettre ensuite
le contenu du cours sur un site web et de permettre
à d'autres de bénéficier de l'apprentissage. Vous pouvez aussi faire des schémas explicatifs
et des plans techniques pour bien expliquer le sujet.
L'utilisation d'un rétro-projecteur, ou d'un
diaporama sont des outils très intéressants
à ce niveau. Si vous prévoyez beaucoup de matière
théorique, je suggère de distribuer les
notes de cours pour avoir l'attention et les yeux de
vos étudiants. Le vidéo et le téléviseur
sont aussi des gadgets technologiques très appréciables
pour les démonstrations visuelles. Une planche-cartonnée avec une clip pour retenir
les feuilles et un élastique pour empêcher
le papier de voler au vent. On peut aussi fixer une
corde à cette planche pour avoir toujours à
portée de main, un crayon. On peut aussi se servir
d'une mini- enregistreuse à cassette pour enregistrer
le savoir dispensé par le professeur, mais il
faut prévoir plusieurs heures d'écriture
suite à l'écoute de cette cassette. Une
caméra numérique est un nouvel outil très
intéressant. Prendre des centaines de photos
sur tous les aspects donnés pendant le cours
permet de mieux démontrer les explications à
d'autres, une fois le cours terminé. |